Comment aider mini à se coucher ?
Causerie avec anne-solène DELORD, praticienne en hypnose EricksonnienneLESF - Peut-on dire qu'il existe un coucher idéal. Si oui, quel est-il ?
Le coucher idéal est serein et à heure fixe. Certains enfants ont un gros besoin de se dépenser pendant la journée. Il est important, dans les minutes qui précèdent le coucher de se diriger vers des activités douces. Alors revenu au calme, l’enfant est plus disposé à accueillir le sommeil. Dans cette sérénité, le coucher peut être un joli moment de partage entre parents et enfant. LESF - Comment conditionner Mini pour le coucher ? Le meilleur moyen pour que Mini soit content d’aller dormir est d’en faire un moment agréable. Un moment de complicité qu’il appréciera de retrouver chaque soir. La régularité dans les heures de coucher va entraîner une cohérence dans son rythme biologique interne. De lui-même, il sentira les premiers signes de fatigue à la bonne heure. LESF - Quelles sont les erreurs à éviter absolument ?
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Sans doute magicienne et très certainement talentueuse, Anne-Solène est maman, praticienne en hypnose Ericksonnienne et créatrice de la marque l'HappyFabrik. Découvrez son jeu "Loup dors-tu?". |
LESF - Nous avons listé un certain nombre d'astuces. Quelles sont les autres techniques proposées par les professionnels ?
Les astuces proposées par LESF pourraient toutes être proposées par des professionnels. Mettre des mots sur les émotions sont comme vous l’indiquez, la première étape nécessaire. La Programmation neuro-linguistique (PNL) est extrêmement indiquée pour ça. ll s’agit d’une méthodologie de langage qui permet une communication efficace afin d’aider votre enfant à trouver des stratégies pour identifier ce qu’il ressent mais surtout en sortir. Être positif est le deuxième outil essentiel. Votre enfant vous modélise alors faites en sorte qu’il copie un “bon” modèle. Pour lui permettre d’amplifier son bien-être, vous pouvez utiliser des méthodes comme le yoga, l’automassage ou la respiration. Ces pratiques permettent de recentrer Mini et de l’apaiser.
LESF - Peuvent-elles être appliquées par les parents ou les enfants eux-mêmes ?
Oui bien sûr. L’enfant est le plus grand expert de lui-même ! Il sait exactement ce dont il a besoin. Laissez-le vous l’indiquer. La meilleure façon d’aider Mini à s’endormir, c’est qu’il détermine lui-même le rituel dont il a besoin. Mais vous pouvez vous accompagner du livre/CD “Calme et attentif comme une grenouille” d’Eline Snel, pour aider votre enfant à lâcher ses émotions négatives au profit d’un mieux-être. Et de “La communication positive parents enfants” de Sophie Néel qui compilent des outils simples pour aider votre enfant à dépasser ses peurs. Puis enfin de “Yoga pour les enfants avec Namasté le singe” de France Hutchison afin d’avoir les bases de cette pratique en 32 postures.
LESF - Jusqu'à quel âge doit-on "accompagner" le coucher de l'enfant ?
Jusqu’à ce qu’il n’en ressente plus le besoin. Mini saura vous dire ou faire comprendre tout seul quand il est assez grand pour se débrouiller.
LESF - Ton astuce préférée pour un couché facile, sans heurt ET rapide ?
Quand ma fille était plus petite, nous couchions d’abord son doudou. Elle s’occupait de le rassurer, de le border. Cela la mettait en posture de grande et de protectrice de doudou. 2mn top chrono. !
LESF - C’est quoi le sommeil idéal de l’enfant ?
C’est un sommeil suffisamment long par rapport à ses besoins. Avoir bien dormi, c’est se réveiller en forme, être reposé, être disponible et être de bonne humeur toute la journée
LESF - Que qualifie-t-on de "mauvais" sommeil (est-ce que par ex les cauchemars ou les terreurs nocturnes altèrent la qualité du sommeil) ?
Se réveille-t-il tout seul ou vous le réveillez le matin ? Si vous avez besoin de le sortir du lit, soit il ne se couche pas assez tôt, soit il vit des réveils ou micro-réveils pendant la nuit.
Les cauchemars sont un processus naturel qui permet au cerveau de faire face à des peurs en toute sécurité. La problématique se pose quand ils deviennent récurrents.
Les terreurs nocturnes sont finalement assez rares mais impressionnantes pour les parents. Il est démontré que les enfants sujets à ce type d’expériences en vivent beaucoup plus en cas de grande fatigue car la phase de sommeil profond est allongée. Pour éviter d’altérer les nuits de Mini, veillez à ce qu’il soit le moins possible en carence de sommeil.
LESF - Quelles sont les répercussions, outre l'éventuelle fatigue du lendemain matin ? Quels sont les effets à long terme ?
Alors que nous, les adultes, allons être complètement en sous-régime le lendemain d’une nuit trop courte, Mini, lui, va être surexcité. Il est évident que sa concentration va être considérablement réduite. La mémorisation se faisant essentiellement pendant les phases de sommeil, la possibilité de nouveaux apprentissages est diminuée. L’immunité de votre enfant est affaiblie.
La majorité de l’hormone de croissance qui, comme son nom l’indique, permet à Mini de bien grandir mais aussi de réparer les tissus abîmés, est sécrétée pendant la nuit. A long terme, le corps vieillit d’une manière prématurée.
LESF - Comment selon toi appréhender leur peur du noir ?
Il s’agit de la prendre au sérieux, il vit des émotions très intenses. La nuit, Mini perd ses repères. Souvent, cette peur commence vers 3 ans car c’est un âge très riche psychiquement. Son imagination s’emballe.
Il est intéressant d’avoir une veilleuse près de son lit qu’il peut éteindre et allumer à sa guise pour se rassurer. Puis faîtes-lui plein de suggestions positives sur la nuit. En fonction des goûts de Mini, orientez votre discours. Par exemple : « Tu les as vu cette nuit, toutes les petites fées ? Car moi, je les ai vu les fées qui protègent les enfants. Elles se réveillent dès qu’ils ont les yeux fermés ».
LESF - Un enfant qui ne rêve pas, c'est grave ?
C’est impossible ! Enfants, adultes, tout le monde rêve. En revanche, beaucoup ne s’en souviennent pas. Dans notre société, nous accordons peu d’importance à ce que nous vivons la nuit. En conséquence, notre partie inconsciente oublie l’information superflue. Si vous vous mettez à vous focaliser tous les matins sur les rêves de Mini, il se souviendra au fur et à mesure de certains micro-détails. Puis, avec le temps, le souvenir se fera de plus en plus précis.
Les astuces proposées par LESF pourraient toutes être proposées par des professionnels. Mettre des mots sur les émotions sont comme vous l’indiquez, la première étape nécessaire. La Programmation neuro-linguistique (PNL) est extrêmement indiquée pour ça. ll s’agit d’une méthodologie de langage qui permet une communication efficace afin d’aider votre enfant à trouver des stratégies pour identifier ce qu’il ressent mais surtout en sortir. Être positif est le deuxième outil essentiel. Votre enfant vous modélise alors faites en sorte qu’il copie un “bon” modèle. Pour lui permettre d’amplifier son bien-être, vous pouvez utiliser des méthodes comme le yoga, l’automassage ou la respiration. Ces pratiques permettent de recentrer Mini et de l’apaiser.
LESF - Peuvent-elles être appliquées par les parents ou les enfants eux-mêmes ?
Oui bien sûr. L’enfant est le plus grand expert de lui-même ! Il sait exactement ce dont il a besoin. Laissez-le vous l’indiquer. La meilleure façon d’aider Mini à s’endormir, c’est qu’il détermine lui-même le rituel dont il a besoin. Mais vous pouvez vous accompagner du livre/CD “Calme et attentif comme une grenouille” d’Eline Snel, pour aider votre enfant à lâcher ses émotions négatives au profit d’un mieux-être. Et de “La communication positive parents enfants” de Sophie Néel qui compilent des outils simples pour aider votre enfant à dépasser ses peurs. Puis enfin de “Yoga pour les enfants avec Namasté le singe” de France Hutchison afin d’avoir les bases de cette pratique en 32 postures.
LESF - Jusqu'à quel âge doit-on "accompagner" le coucher de l'enfant ?
Jusqu’à ce qu’il n’en ressente plus le besoin. Mini saura vous dire ou faire comprendre tout seul quand il est assez grand pour se débrouiller.
LESF - Ton astuce préférée pour un couché facile, sans heurt ET rapide ?
Quand ma fille était plus petite, nous couchions d’abord son doudou. Elle s’occupait de le rassurer, de le border. Cela la mettait en posture de grande et de protectrice de doudou. 2mn top chrono. !
LESF - C’est quoi le sommeil idéal de l’enfant ?
C’est un sommeil suffisamment long par rapport à ses besoins. Avoir bien dormi, c’est se réveiller en forme, être reposé, être disponible et être de bonne humeur toute la journée
LESF - Que qualifie-t-on de "mauvais" sommeil (est-ce que par ex les cauchemars ou les terreurs nocturnes altèrent la qualité du sommeil) ?
Se réveille-t-il tout seul ou vous le réveillez le matin ? Si vous avez besoin de le sortir du lit, soit il ne se couche pas assez tôt, soit il vit des réveils ou micro-réveils pendant la nuit.
Les cauchemars sont un processus naturel qui permet au cerveau de faire face à des peurs en toute sécurité. La problématique se pose quand ils deviennent récurrents.
Les terreurs nocturnes sont finalement assez rares mais impressionnantes pour les parents. Il est démontré que les enfants sujets à ce type d’expériences en vivent beaucoup plus en cas de grande fatigue car la phase de sommeil profond est allongée. Pour éviter d’altérer les nuits de Mini, veillez à ce qu’il soit le moins possible en carence de sommeil.
LESF - Quelles sont les répercussions, outre l'éventuelle fatigue du lendemain matin ? Quels sont les effets à long terme ?
Alors que nous, les adultes, allons être complètement en sous-régime le lendemain d’une nuit trop courte, Mini, lui, va être surexcité. Il est évident que sa concentration va être considérablement réduite. La mémorisation se faisant essentiellement pendant les phases de sommeil, la possibilité de nouveaux apprentissages est diminuée. L’immunité de votre enfant est affaiblie.
La majorité de l’hormone de croissance qui, comme son nom l’indique, permet à Mini de bien grandir mais aussi de réparer les tissus abîmés, est sécrétée pendant la nuit. A long terme, le corps vieillit d’une manière prématurée.
LESF - Comment selon toi appréhender leur peur du noir ?
Il s’agit de la prendre au sérieux, il vit des émotions très intenses. La nuit, Mini perd ses repères. Souvent, cette peur commence vers 3 ans car c’est un âge très riche psychiquement. Son imagination s’emballe.
Il est intéressant d’avoir une veilleuse près de son lit qu’il peut éteindre et allumer à sa guise pour se rassurer. Puis faîtes-lui plein de suggestions positives sur la nuit. En fonction des goûts de Mini, orientez votre discours. Par exemple : « Tu les as vu cette nuit, toutes les petites fées ? Car moi, je les ai vu les fées qui protègent les enfants. Elles se réveillent dès qu’ils ont les yeux fermés ».
LESF - Un enfant qui ne rêve pas, c'est grave ?
C’est impossible ! Enfants, adultes, tout le monde rêve. En revanche, beaucoup ne s’en souviennent pas. Dans notre société, nous accordons peu d’importance à ce que nous vivons la nuit. En conséquence, notre partie inconsciente oublie l’information superflue. Si vous vous mettez à vous focaliser tous les matins sur les rêves de Mini, il se souviendra au fur et à mesure de certains micro-détails. Puis, avec le temps, le souvenir se fera de plus en plus précis.