En voiture simone !Le week-end dernier, nous avons décidé de prendre le large 3 jours en famille. Réservation d’un hôtel sympa, maillots glissés dans le sac en prévision des baignades, Minis attachés dans leur siège-auto et hop c’est parti ! En voiture, l’esprit vagabonde : « j’espère qu’il ne va pas pleuvoir », « il faudra checker les bons resto sur le Net », «on pourrait louer des vélos », « avec un peu de chance, il n’y aura pas de bouchons au retour ». Une interrogation va pourtant largement prévaloir sur les autres : « Est-ce que Mini va tenir tout le trajet sans vomir ? ». Et oui, pour certains d’entre nous, le trajet en voiture s’apparente à une expédition à l’issue incertaine. Mais ne vous inquiétez pas, on vous épargnera ici les détails. Il semblerait que la moitié des enfants âgés entre 3 et 12 ans soient touchés par ce mal, appelé aussi cinétose. Un joli nom pour une chose bien moins plaisante que de se faire un ciné, quoi qu’en y pensant, cela nous rappelle une certaine scène de l’Exorciste.
On épie les comportements des enfants, on se retourne régulièrement, voire brusquement au moindre bruit. Et puis au bout de 2 heures et 13 minutes, c’est le drame. Deux réactions sont potentiellement attendues de la part des parents : saoulé ou mort de rire. Le rire en question est généralement nerveux mais franchement, quand on les collectionne et que l’on aperçoit au bout de la rue le panneau de l’hôtel où l’on est supposé garer la voiture pour 3 jours (true story), mieux vaut en rire. Avec un peu de chance, votre binôme sera en phase. En l’occurrence, ici, le fou-rire en question a failli déboucher sur une tête enfoncée au fond du siège-auto, aussi appelé scène du crime... On prend sur soi pour ne pas s’énerver inutilement en contemplant le carnage. Le pauvre Mini est déjà en plein bad post-soirée sans avoir vécu ladite soirée ! Le bon côté des choses est que nous sommes cette fois deux à pouvoir gérer la situation. Le mauvais ? Mini tenait dans ses bras son sac de jouets et son unique manteau prévu pour le week-end, et bien sûr il pleut. Les petits plaisirs simples de la vie. La logistique s’opère pour gérer au mieux la situation dans un ordre logique : enfant, voiture, dommages collatéraux et parents. A noter qu’il arrive toujours à un moment donné ce fameux échange totalement inutile « mais c’est quoi cet orange ? » « Ah bah si, les carottes râpées du dîner ! ». Réflexe idiot parce que c’est vraiment le dernier moment où l’on a envie de penser à la nourriture. Le week-end touche à sa fin, on a bien profité (heureusement !) mais il est temps de rentrer à la maison. En longeant la côte sauvage pour apprécier le fracas des vagues sur les rochers. On prendra quelques instants pour respirer une dernière fois l’air marin. Une dernière fois, parce que le papa a décidé que jamais plus les minis ne montraient dans la voiture (enfin jusqu’à la prochaine fois). Faut dire que l’arrêt de la voiture a été provoqué par un nouvel incident. Ah, on avait peut-être oublié de préciser que la numéro deux de la famille est également sujette au mal des transports ? Heureusement, il y a quelques astuces pour ne pas renoncer définitivement aux trajets en voiture, en avion, en bateau ou en train. Un sujet pour notre prochain article ! Auriez-vous des astuces et des chouettes idées à partager avec nous ?
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La sortie qui nous coûte mais qu'on fait quand mêmeHier, nous avons pris notre courage à deux mains et avons franchis les portes d’un centre d’attraction. Oh tiens, il semblerait que nous ne soyons pas les seules à avoir eu cette idée lumineuse... Le concept : des structures avec toboggans, tapis et piscine de boules en plastique en intérieur. Le paradis des Minis qui vont se défouler sans limite pendant des heures. Et quant aux parents... on y vient justement. Parents stressés s’abstenir ! Difficile de garder un œil en continu sur Mini : il grimpe, il saute, il glisse, il rampe, il s’enfouie, il court, il se balance. Vous avez plusieurs Minis ? Prévoyez un casque avec rétroviseur intégré ou imitez Angelina et Brad dos à dos dans Mr and Mrs Smith pour balayer la salle en 360°.
Sans compter que vous serez probablement amené à vous glisser dans un tunnel 1) pour aider votre Mini bloqué à trouver la sortie 2) parce que vous n’aurez pas résisté à son petit regard coquin « Allez viens le faire avec moi ! ». Il ne nous reste qu’à saluer notre clairvoyance d’avoir enfilé un jean ce matin, de s’auto-congratuler d’avoir enjambé aussi facilement deux obstacles et de prier pour que notre fessier ne reste pas coincé en travers (c’est quand même étudié pour un gabarit d’enfant !). S’ensuit l’heure du goûter, où Mini les joues rosies et la mèche collée vous saute dessus. Tout cet effort, ça creuse ! On a bien glissé une compote dans notre sac mais les malins ont collé une inscription tous les deux mètres précisant que la nourriture extérieure n’est pas autorisée. Au menu : petits billes de couleurs au chocolat enrobés d’une fine couche croquante (chut chut pas de marque), une occasion en or d’être super raccord avec la piscine à boules, mais aussi des barbes à papa et du pop-corn, oui parce qu’au point où on en est sur le partage des microbes (que celui dont le Mini n’a jamais cherché à croquer une boule en plastique jette la première pierre) autant ajouter des mains bien collantes et un taux d’excitation qui atteint son plus haut score avec l’absorption de cette quantité indécente de sucre. On ne vous mentira pas, deux heures après, l’idée de privatiser l’endroit pour une soirée entre amis nous a traversé l’esprit. Mais au vue du nombre de virages du toboggan et de recoins, le risque de blessés en fin de soirée ne serait probablement pas écarté... Mais l’on s’égare complètement. C’est tout ce sucre ingéré. Il est temps de partir. Notre tête est sur le point d’exploser, la faute au volume sonore de la salle et de la musique prévue pour couvrir les rires des enfants (sont naïfs tout de même), nos narines sont attaquées par l’odeur de jus de chaussettes et la batterie de notre Mini est presque à plat. Nous quittons ce lieu avec le plaisir non dissimulé de revoir le parking (faut dire où nous en sommes) et celui d’avoir marqué pas mal de points dans la journée compte tenu du sourire collé sur le visage de Mini. Et ça, ça n’a pas de prix ! ASTUCES :
Les vacances. Attendues avec tant d’impatience. Oui, lorsque tout le monde l’est ! Malheureusement, il est difficile d'être présent à chaque vacance scolaire. Vacances riment alors avec endurance ! Comment occuper Mini durant 15 jours ? Et 15 jours... au mieux, on ne parle même pas des grandes vacances ! Nous recherchons les activités les plus sympas pour Mini afin qu’il profite au mieux de ses journées. Centre aéré, visites de musées, stages sportifs ou de découvertes, journées chez mamie et papi (des saints ces grands-parents), bref on gère au mieux ces 21 600 minutes. Ok, 14 880 si on retire les 8 heures de sommeil par jour. On ne vous la fait pas à vous. Ce matin, nous avons déposé nos aînés (nos enfants sont comme nous, ils ne se lâchent pas) dans un chouette atelier d’arts plastiques avec un programme du tonnerre : dessin, sculpture, peinture et même de la danse pour boucler la journée. Début des ateliers : 9h00 Début du drame : 9h01 L’un de nos Minis a soudainement réalisé qu’il n’avait pas du tout envie de rester là. Mais alors pas du tout. Sourire gêné à la personne qui accueille les enfants, on se tourne et nous lançons dans un argumentaire publicitaire quasi parfait avec les détails qui vont bien, le ton enjoué qui envoie assurément du rêve, bref on se donne. Mais rien. Non pire, pas rien puisque ce sont bien des larmes que l’on commence à voir perler au bord des yeux. Ses yeux a lui bien sûr. Nos larmes ne viendront que lorsque l’on commence à se dire que l’on peut s’asseoir sur le montant versé pour la journée... On commence alors à passer en revue tout ce que l’on a lu et vu. Les nombreux ouvrages ou articles dans le cadre des Enfants Sont Formidables, les articles dans les magazines spécialisés ou les vieux épisodes de Super Nanny (vous savez, l’émission que l’on regarde bizarrement avant d’avoir des enfants, histoire de bien se tester et de s’assurer que malgré tout on voudra quand même des enfants). Mais comme souvent, on a le sentiment de faire naître un nouveau besoin « Comment faire lorsque Mini craint de faire une chose bien trop cool ? ». Parce qu’il est là le vrai problème : on ne le comprend pas le problème en question ! Mini ne craint ni la nouveauté, ni les gens, d’autant qu’il est accompagné par une Mini qu’il connaît très bien, ni les crayons de couleur ! On se met à hauteur de Mini, malgré le black out total on se souvient soudainement de la base, on lui chuchote que tout va bien se passer, que l’on se retrouve ce soir, qu’il sera fier de nous montrer ce qu’il aura réalisé, lui rappeler que vous avez glissé des chips dans son pique-nique (youhou jour de fête) et bla-bla-bla. Même nous on se saoule en s’entendant répéter les mêmes choses. Mais Mini se jette sur nous quitte à nous renverser, et déclare ne pas vouloir nous quitter. Nous voilà bien embêtés l’un et l’autre. Forcément, en jetant un coup d’œil rapide sur les autres minis dans la salle, on réalise que seul la chair de notre chair semble boycotter le programme des festivités. Moment de solitude lorsque l’on croise les regards compatissants des autres parents. Arrive l’étape où toutes les options se croisent : évoquer un chouette moment de la soirée, résister à l’envie de balancer un bon vieux chantage, lui faire un gros câlin, hausser la voix, compatir puis s’agacer puis compatir pour de nouveau s’agacer. Heureusement, on vous souffle une idée, celle d'embrasser Mini, de le confier à la gentille dame et de partir en catimini (ce n’est pas comme si on ne lui avait pas dit en revoir 10 fois au cours des dernières minutes) avec la certitude qu’il passera une bonne journée. Illusion parentale ? Réponse en fin de journée ! Edit du soir bonsoir : La journée d'activités se ponctue par une cession de danse. Et d'après vous, qui avons-nous vu sauter non-stop sur scène ? En plein dans le mille, le Mini rebelle de ce matin. Le fin mot de l'histoire : il semblerait que le tablier rouge porté durant les ateliers ait bloqué Mini, qui fait parti des enfants qui n'aiment pas les déguisements (vous voyez les 4/5 irréductibles qui posent habillés parmi Batman, Elsa et un papillon sur la photo de classe le jour de mardi gras...). En voyant la tenue des autres enfants à notre arrivée, le voyant rouge s'est allumé. Mais bonne nouvelle, il veut y retourner jeudi ! Alors, il est pas formidable ce Mini ?! |
AuteurL'équipe des Enfants Sont Formidables met des mots sur ses maux (plaisir d'offrir...) et sur ses bonheurs de parents et de la découverte de l'entrepreneuriat. Archives
Mars 2020
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