Brève de parents #6

pause ciné

Allier le plaisir et le travail, on en rêve tous non ? Alors quand un salon sur l’enfance est organisé à Paris, on commence déjà à planifier les deux journées passées pour essayer de caser le maximum de choses.
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L’occasion de revenir dans les endroits que nous préférions lorsque nous vivions la-bas, de rattraper notre retard en découvertes culinaires et même d’improviser une sortie au ciné 10 minutes avant le début de la séance. Une idée qui tenait davantage de l’instinct de survie avec une température supérieure à 30 degrés après 19h que d’une envie urgente de se faire une toile (oui bonjour, nous avons 75 ans). En quelques minutes, nous avons dû faire un choix entre des dinosaures dressés comme des yorkshires, une famille qui ne doit pas faire un bruit (le rêve de tous parents), une histoire de doudou (mais on a notre dose à la maison), un film d’ado ou nous n’aurions peut-être pas saisi toute la subtilité des dialogues (nous avons utilisé l’expression « se faire une toile » !) et l’histoire d’une femme dépassée par la naissance de son troisième enfant. Sans grande surprise, nous avons opté pour ce dernier sans savoir si nous étions réellement convaincues. Rappelons que l’objectif premier était de ne pas se liquéfier sur place !

​Nous ne pouvons que recommander Tully. Loin de nous l’idée de nous transformer en critique cinématographique d’autant que nous n’avons pas forcément les mêmes goûts au sein de l’équipe (même si l’on s’accorde pour définir Dirty Dancing  - et le dos de Patrick – comme étant définitivement un chef d’œuvre).

A l’heure où la charge mentale a fait l’objet de nombreux articles, où il n’est plus honteux d’avouer que l’on peut se sentir dépassée, où la fatigue n’est pas une preuve de faiblesse, ce film d’une maman comme les autres à notre époque fait du bien ! Marlo vient d’avoir son troisième enfant et ressent une profonde fatigue. Les nuits entrecoupées, le combat mené pour son fils, le travail du papa, le bazar qui s’accumule dans le salon la poussent à accepter le cadeau de son frère : une nounou de nuit. C’est là que Tully entre dans sa vie et l’aide à reprendre le dessus.

Tully, c’est une histoire parfaitement dosée, qui n’accuse ni la mère, ni le père, avec une pointe d’humour et de sarcasme. Et qui chamboule. Cela fait aussi du bien de penser que Charlize Theron, parfaite dans ce rôle, avec quelques kilos en plus, sans maquillage et probablement sans une touche de Dior J’Adore, ressemblerait étonnement presque au commun des mortels.
 
Tout ceci pour dire que même avec une température de 25 degrés, nous vous le conseillons fortement !

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